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Florence-Marie

Soyons audacieux!!


Fin octobre, j'ai rencontré une femme audacieuse... Linda Bortoletto: elle est aventurière, et écrivain, après avoir été capitaine de gendarmerie, et détachée au ministère des finances. Elle a tout plaqué pour vivre ses rêves!

Elle a écrit deux livres que je vous recommande chaudement. Non seulement ils sont très bien écrits, mais ils sont également plein d'enseignements, riches et inspirants.

Depuis que je les ai lus, je les distribue comme des petits pains autour de moi, parce que c'est une bonne nourriture! Parce qu'ils ne sont jamais dans la culpabilisation ou dans l'injonction, mais dans la proposition et dans la transmission, dans ce qui nous donne envie, envie d'être en vie, d'aller vers plus de nous-mêmes.

Et offrir un livre sur l'audace à quelqu'un qu'on aime, c'est à la fois montrer qu'on voit en lui des possibles, des rêves qu'il peut réaliser, c'est lui montrer qu'on a confiance en lui. Et c'est à la fois lui donner l'autorisation de les vivre, de se vivre, de révéler le meilleur de lui.

Alors, c'est l'occasion d'un peu de réflexion...

En quoi êtes-vous audacieux dans votre vie?

En quoi aimeriez-vous l'être?

Dans quels domaines de votre vie?

Dans votre travail?

Dans votre famille?

Avec vos amis?

Dans vos loisirs? En vacances, ou dans le quotidien?

Dans votre vie de tous les jours?

Dans vos transports, dans votre consommation?

Et surtout, dans vos rêves? Etes-vous audacieux dans vos rêves??

Il y a pas mal d'années, je faisais du soutien scolaire bénévole auprès d'enfants en difficulté, et une phrase d'une petite fille de 6 ans m'a fendu le coeur: quand je lui ai demandé ce qu'elle avait envie de faire quand elle serait grande, elle m'a dit "caissière". Comme sa maman. Et impossible pour elle d'imaginer autre chose. Notez bien que je n'ai absolument rien contre ce métier ou un autre, et si elle m'avait dit architecte parce que sa maman était architecte, instit parce que sa maman était instit, ça m'aurait fait le même effet. Ca m'a juste montré, en un mot, à quel point nous pouvons nous auto-limiter dans nos rêves... Nous mettre nos propres barrières, de ce qui est faisable ou pas. Quand j'étais petite, je rêvais d'être hôtesse de l'air. Parce que les avions me faisaient rêver, et que parmi tous les métiers de l'aérien, j'imaginais accessible aux femmes uniquement celui-là. Mon frère, lui, c'était le pilote... Voyez comment on se bride soi-même, déjà tout petit... Il m'a fallu beaucoup d'années, et beaucoup de déconstructions de croyances pour me dire que oui, moi aussi je pouvais être pilote. Il m'a fallu acquérir beaucoup de confiance en moi que je n'avais pas à la base. Il n'y a pas d'un côté les gens qui ont confiance en eux, et ceux qui ne l'ont pas, il y a plein de stades entre, plein de constructions possibles, plein de passages et de passerelles à faire!

Alors, quels sont les rêves que vous avez limités?

Quels rêves une petite part de vous aurait envie de réaliser, dans ses rêves les plus fous??

Lesquels sont au bord de vos lèvres, au bord de votre coeur, ne demandant qu'à sortir, à se rendre visibles, audibles?

Quelles sont vos envies "un peu folles", voire "bien débiles", ou encore "impossibles"?

Voici la dernière idée "un peu folle" qui est arrivée, et je prépare le projet depuis fin octobre: Rentrer de Noël à pieds! En partant des lieux de mon enfance: 300 km à pieds, en plein hiver, en bivouac... J'aurais pu me dire "N'importe quoi!!", ou "et puis quoi encore??", "ça va pas la tête?!?". J'aurais pu. Et j'ai aussi pensé à l'exemple de Linda: elle a traversé l'Alaska, à vélo, seule, au début de l'hiver, dnas la neige... Ouais!

Et elle est rentrée en vie!

Pleinement vivante, pleinement elle-même.

Alors j'ai dit oui aux 300 km à pieds en bivouac en plein hiver. Je sais pas encore pourquoi je vais faire ça, je ne sais pas encore pour quoi, mais j'y vais.

Et l'audace, ça peut être aussi dans des petites choses toutes simples, mais ô combien difficiles à faire, comme par exemple parler de quelque chose qui ne nous convient pas ou plus, avec les personnes que l'on aime... Poser les choses à plat, pour repartir sur des bases plus saines, au lieu d'accumuler des ressentiments.

A chaque fois, ces actes d'audace soulèvent des peurs...

Oui, je suis plutôt frileuse, comment je vais faire, dehors 24h/24, dans le froid??

Comment vous faites, avec les peurs, pour retrouver de la capacité de réflexion? Et de la capacité d'action!

Linda le dit très bien, l'audace c'est l'action.

"Les petits audaces font les grandes audaces! Voyons grand et commençons petit!"

Et pour ces peurs, il ne s'agit pas de les mettre sous le tapis, bien cachées: le risque est alors qu'elles ressortent au mauvais endroit, au mauvais moment.

Il s'agit alors d'écouter ce qu'elles ont à nous dire!

Quels messages peuvent-elles nous apporter, et que faisons-nous de ces messages?

Un outil pratique, et si simple : écrire.

Tout poser, noir sur blanc.

Quand c'est posé, ça devient clair.

Et souvent, le gros éléphant se transforme en petite souris.

La peur ne disparait pas, mais elle prend une taille raisonnable, qui peut nous permettre de commencer à raisonner. A utiliser notre raison, au lieu de se laisser résonner par nos émotions, qui peuvent s'amplifier jusque la panique. Quand on arrive à la petite souris, ok, on peut se lancer, en pesant les risques, et en les prenant. Pas de manière aveugle, mais de manière raisonnée, avec le calme et l'efficacité qui en découlent.

Alors je vous souhaite plein d'audace!

Je vous souhaite l'excitation qui la précède, et la plénitude qui suit les rêves réalisés...

Florence-Marie

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